Bonnefoy, Titus-Carmel, derechef

08/10/09 — Yves Bonnefoy, Patrick Née, Gérard Titus-Carmel


D’une scène primitive, encore. Yves Bonnefoy, avec Patrick Née

Ecrire n’est pas un acte simple, ou pour être plus précis, l’acte d’une personne qui serait simple [1].

Et la poésie, eh bien, c’est l’obstination avec laquelle la vigilance du Je profond critique les visées du moi, ranime dans la forme son grand possible, mais dans l’écriture effective le moi n’est pas sans séductions et pouvoirs, sa ruse étant de distraire qui a écrit de ce qu’il va continuer d’écrire, en l’intéressant aux façons qu’il lui offre de faire oeuvre plus en surface, plus aisément, par complaisance à ses rêves soit ordinaires soit sublimés : si bien que des occasions de prise de conscience se perdent [2].


La lettre du 3 septembre [3] évoque en premier lieu, d’Yves Bonnefoy aux éditions Galilée, Deux scènes et notes conjointes — avec comme un parfum de Péguy dans une dénomination devenue rare, pour ce qui est de la conjonction. Mais le livre, offre, lui aussi, un présent rare, que magnifie l’Épilogue de Pensées sur « la scène primitive », Yves Bonnefoy, lecteur de Jarry et de Lely — crions le nom — présentement publié aux éditions Hermann [4], avec sagacité, empathie, profondeur, talent par Patrick Née.

Oui, ces seize pages (101-116) redoublent le plaisir de la première (de la deuxième etc.) lecture de "Pour mieux comprendre", cette extension imprévue du complément, ressenti comme indispensable à l’édition, d’un récit en rêve qui demandait, réclamait, manifestement explication(s).

Ci-après, ce que la lettre du 3 septembre en relevait :

« Reprenons les Deux Scènes (n’en sont-elles pas une seule, dédoublée, l’autre scène, en ou au miroir ?). Juste quelques éléments. Un voyageur égaré. Gênes. Une cour intérieure. Deux balcons semblables qui se font face. A ce balcon : un couple — qui rappelle celui de Royauté [5], à des âges différents de la vie (d’un balcon l’autre), une langue d’autrefois, le voyageur enfant qui les regarde et dont le cri s’amüit, et le retour au rivage de sable et d’herbe, à attendre le soir qui ne vient pas, avec "l’autre enfant" qui l’interroge.

« La scène primitive relue : « lorsque croire que les mots sont sans prise crédible sur les êtres proches » [Où ce qui est ressenti a le caractère d’un fait sans signification concevable.]. Les développements à ce sujet retiendront l’attention de ceux qui sont sensibles à ce que - décalque proustien - Bonnefoy appelle recherche freudienne [6] ».

De ceux aussi qui aiment la poésie comme une « mêlée de langues ». En effet, le « patois » (occitan) et le lit de fer de la chambre partagée donnent à la méditation d’Yves Bonnefoy son « accent de vérité » quant à la quête de la poésie. C’est l’occasion de revisiter avec lui l’opposition que connaissent bien ses lecteurs entre la langue de poésie et la langue du concept, en particulier du rôle du son, lui qui a être, comme ont être le ciel, la terre, l’univers même, et qui peut « déconcerter » le discours (p. 57). »

La « scène primitive » qui vient d’être mentionnée — dans le format de la lettre — parmi d’autres points de l’herméneutique du récit, voit ses enjeux, sa signification intégralement développés dans l’essai de Patrick Née, débusquant dans le cheminement du poète, son rôle cardinal, dans sa confrontation, c’est inattendu, à certains aspects de Jarry (L’Amour absolu — ce « coffre à diorne »), et manifeste, à y regarder de très près, à l’oeuvre de Gilbert Lely, « l’un des plus grands poètes érotiques de notre langue », et dont Bonnefoy se soucia qu’il y eût une édition complète de ses Poésies au Mercure de France.

Fait capital, dans "Deux scènes" — "Pour mieux comprendre" le montre plus précisément — le miroir d’autrui n’est plus nécessaire à l’auteur pour aborder sa propre création au regard de cette scène primitive.

Et ce qui apparaît premièrement, c’est l’amour. Périphrastiquement énoncé : un « accès à l’être dans le partage avec autrui du plus profond vouloir » [7]. Précisons encore, avec Patrick Née et aussi les mots d’Yves Bonnefoy, « faire de cette oeuvre même à la fois l’épreuve d’une initiation réussie, et l’un des plus hauts témoignages sur les capacités d’amour que réserve le langage », parce que la scène primitive peut-être aussi l’occasion d’un « regard plus large », « au-delà des jardins de palmes », lorsqu’il est donné de « rêver d’un autre rapport aux mots » tel qu’il puisse « dénouer les noeuds, les figements de l’existence présente », pour un choix résolu de l’Ici, comme la seule Terre qui nous soit promise, dès lors qu’« en cette expérience du monde où s’est infiltré le néant » (effraction de la violence, incompréhension, exclusion) il est possible de retrouver « une pensée de l’être » (des acquiescements sous les heurts, de la douceur dans la violence), et « le désir de croire à sa possibilité ».

Bien des pages du Zeuxis auto-analyste (cf. note 6), comme la préfigure de ces conclusions, par exemple le chapitre Position de l’inconscient, en particulier la référence à Anzieu où créer revient « à faire du fantasme de la scène primitive un objet de conquête plus que d’effroi, » ou encore le dernier chapitre (étayé par une lecture dense des Planches courbes) célèbre la fécondité des « Retrouvailles » (maternelle et paternelle). Concernant la traversée du négatif, éloquent est celui intitulé Franchissement contre transgression, voué essentiellement à Bataille tandis qu’y apparaissent les noms de Jarry et de Lely — déjà Bonnefoy y est mentionné comme validant la crédibilité de cet énoncé-limite de Lely : Tout ce que signe Sade est amour. En effet, si Bonnefoy s’est intéressé de près à ces oeuvres, c’est parce qu’elles s’attaquaient aux écuries d’Augias de l’idéalisme, mais, avec cette différence, qu’à la place d’identifications régressives, reste chez lui l’espoir que l’inaimé [8] puisse faire retour et s’ouvrir à cette forme de renaissance de s’ouvrir à l’amour (aimer autant qu’être aimé) [9].

Je ne gâterai pas le plaisir du lecteur en lui dévoilant les arcanes de la savante approche de l’effet-Jarry dans la création d’Yves Bonnefoy. Lançons simplement cette citation de L’Arrière-pays :

« Lisant un jour, bien plus tard - j’avais déjà visité Florence - l’admirable Descendit ad inferos de Jarry, qui cite un vers des Fastes, d’Ovide, je pus constater son efficace durable. Ces quelques mots, c’est Amne perenne latens Anna Perenna vocor [10] , et c’est vrai que ce vers a une magie, ce qui explique partiellement ma stupeur, mon adhésion, et même que ma mémoire, depuis presque vingt ans maintenant, me le redise toujours avec la même insistance. »

Ajoutons-y la lecture précoce de L’Amour absolu, aux affaires oedipiennes passablement compliquées d’irréligion, dont Patrick Née relève que certaines formulations plagient Lacan par anticipation : « et si leurs bras [de la mère et du fils] les entourèrent du périple des caresses, ce fut pour enserrer l’invraisemblance de leurs présences réunies jusqu’à la condensation, qui ne s’échappe pas, du réel. »

Et c’est au prix de mille subtilités que l’exergue de L’Arrière-pays [11] s’en trouvera éclairé, l’essayiste recourant aussi à l’analyse de quelques pages et expressions de La Dragonne.

L’étude « Yves Bonnefoy lecteur de Lely » prend davantage de place ; le poète aura commenté son aîné pas moins de cinq fois entre 1948 et 2007.
Gilbert Lely aura été connu et même célèbre pour sa monumentale Vie de Sade [12], ce qui aura sans doute eu pour effet que son oeuvre poétique est moins connue, repérée malgré l’édition de trois volumes de ses Poésies complètes, par les soins de Jean-Louis Gabin, et avec la préface « Crier le nom » par Yves Bonnefoy. La lecture de Patrick Née est particulièrement convaincante, attentive au moindre détail, on y découvre, particulièrement « Au pied du Vésuve » (pp. 96-100), la force de retournement de la motion agressive (d’un « phallus d’orage », sous son « azur péremptoire ») qui chez Bataille conduisait du côté d’une religion de la mort, la motion incestueuse se muant en puissance positive de manière exogamique et de manière sublimatoire du côté d’une poésie de l’éros-Amour.
Heureux le poète qui a pareil exégète ! Heureux lecteur convoqué à démêler les fils d’une belle complexité, et à emprunter les "sentiers de la création" en revisitant son propre arrière-pays, il verra sa peine bien récompensée.

L’Unum necessarium de Gérard Titus-Carmel

Associer Gérard Titus-Carmel dans cette lettre n’est certainement pas qu’affaire de circonstance, par exemple celle qui a aujourd’hui abouti à la nécessité pour Yves Bonnefoy au motif d’équilibrer l’ensemble Deux scènes et des gravures de l’artiste en vue d’une édition pour bibliophiles, de rédiger la note conjointe qui nous vaut les développements sur la scène primitive tant par le poète que par son herméneute, ou encore une publication récente aux éditions Virgile d’une monographie sur le peintre par Gilbert Lascault. En effet Gérard Titus-Carmel est lui même poète, essayiste : une quarantaine de livres, dont plus de vingt recueils de poésie. Et il faut le rappeler, Yves Bonnefoy, a écrit lui-même une étude sur l’oeuvre aux éditions Le temps qu’il fait, avec pour titre Feuillées, ce qui renvoie tout autant aux séries « végétales », qu’aux feuillets des livres.

Il s’interrogeait ainsi :

« Mais, et c’est là, finalement, ma question, ce peintre si manifestement au seuil du meilleur de soi - bien que rien ne laisse entrevoir ce qui fera suite aux Feuillées - ne s’attache-t-il pas tout de même au grand problème, le seul qui compte : celui du rapport de l’artiste et de la vie comme celui-ci la retrouve quand il quitte son atelier, sous le signe à nouveau du temps, du hasard des lieux, de sa destinée personnelle ? »
Et ajoutait :
« Un débat, entre soi et soi, même si c’est encore et toujours dans l’espace d’une écriture, ce lieu du moi qui ne désarme jamais.
Un débat, et non sa résolution. Un art pour questionner, non quelque affirmation utopique. Mais déjà de quoi déplacer du négatif vers le positif le grand besoin poétique, qui est non d’oublier le premier - le négatif, l’inquiétude - mais de désirer, d’apprendre à désirer, le second [13]. »

On le voit, hier comme aujourd’hui, Titus-Carmel et Bonnefoy sont pour ce qui est de l’essentiel eines Sinnes.

Ce même esprit, cette profondeur est visible à l’oeuvre, doublement, dans le catalogue de la Suite Grünewald, publié suite à l’exposition au Collège des Bernardins [14], avec les reproductions d’une part et d’autre part trois grands textes :

— de Michaël Bishop : La disparition, qui perçoit le renouvellement du geste d’« interrogation comme devant une vaste énigme ontologique, celle du mystère de l’incarnation comme celle de son impossible mimesis »,

— d’Alain Madeleine-Perdrillat : Une série singulière dans l’oeuvre de Gérard Titus-Carmel, qui perçoit la résonance « de celles qui la suivent, ces Forêts et ces Nielles où se répondent les formes du thorax décharné du Christ et les ramifications végétales, que l’on retrouvera plus tard dans les Feuillées de 2001 », tout en en soulignant la singularité autre : une invention de l’oeuvre, en prenant le mot dans le sens qu’il a quand on parle de l’invention de la Vraie Croix, et d’une oeuvre qu’il est « peu probable » de regarder sereinement, malgré toutes ses magnificences et toutes ses munificences.

— de Dominique Ponnau : De profundis lumen, à qui il a été demandé : « Pas trop religieux, s’il vous plaît ! Mais, bien sûr, sentez vous libre ! » Que l’on se rassure, l’ancien directeur de l’Ecole du Louvre, a parfaitement su marier les références scripturaires qui soutiennent sa méditation avec la virtuosité ekphrastique qu’on lui connaît.

— sans négliger enfin une page de carnet : Notes sur le lointain : j’y relève la référence à Goya, aux peintures noires duquel s’est récemment confronté Yves Bonnefoy.

***

Ce n’est pas de cette oeuvre exposée récemment que part Gilbert Lascault dans la monographie qu’il consacre au peintre dont il a réalisé de multiples approches depuis 1972, aux éditions Virgile, dans la collection Carnets d’atelier [15].

Sa méditation picturale s’établit à partir de la mystérieuse Bibliothèque d’Urcée (2006 - 2009), pour parvenir à l’une des plus anciennes séries : L’Usage du Nécessaire (1972). Telle est la méthode déclarée :

“Tu marches à rebours, d’une manière contraire à la norme, à l’usage, à l’habituel. Tu choisis le contre-pied. Tu écoutes un conseil de D’Alembert : « Un homme d’esprit de ma connaissance voudrait qu’on étudiât et qu’on enseignât l’histoire à rebours en commençant par notre temps et remontant de là aux siècles passés, cette idée me paraît très juste et très philosophique. » Tu étudies donc une chronologie à rebours des méditations picturales de Titus-Carmel.”

Les auditeurs (de France-Culture), les lecteurs (de la Quinzaine littéraire) qui connaissent l’urbanité, l’humour et la pertinence des propos du professeur d’esthétique, ne seront pas dépaysés de la promenade dans laquelle il les entraîne ; avec sur le chemin peu d’illustrations en guise d’étapes, mais à l’intérieur des chapitres, une description qui s’accompagne toujours de questions, de mises en cohérence, en relations. Je voudrais juste pour préciser la manière donner la station Buée, p 47, en un paragraphe : technique, écriture (carnet), intentionnalité, poésie, métaphysique, voire spiritualité (Qoéleth) :

« Buée

Gérard Titus-Carmel publie De Corps et de buée (Éd. Voix / Richard Meier, 1996). La buée, la condensation voile. À bien des moments, il utilise les calques. Par exemple, en août 1976, il note : « Dans la journée du dessin, le brouillard laiteux du calque qui tombe brusquement du ciel du papier en son horizon, situe d’emblée celui-ci dans l’heure dite entre chien et loup. " Tel calque permet, à la fois, d’étouffer en partie la sanguine, de la préserver, de jouir de la sanguine. Dans d’autres œuvres, les épaisseurs de papiers semi-transparents, peints, se superposent ; les traces sont assourdies ; les formes sont recouvertes par de nouvelles feuilles, s’estompent ; elles sont affaiblies par des voiles successifs ; pourtant, elles restent présentes, comme des fantômes qui hantent notre regard. La buée atténue, tamise les intensités et elle les soigne ; elle les sauve. L’Être tremble. »

La centaine de pages est de cette eau-là, avec cette douceur, avec cette précision et une culture qui jamais ne pèse ou ne pose, alors que la référence, qui convoque souvent la littérature, la philosophie, ne manque jamais de profondeur pour éclairer le propos.

C’est un bonheur que se mettre à pareille école, pour mieux lire encore une oeuvre dont la familiarité en fait échappe à mesure qu’il nous semblerait la saisir.

Il faut enfin ajouter que le soin apporté à l’édition, le texte est parfaitement aéré, ajoute au sentiment pour le lecteur d’être accueilli, invité à partager la réflexion sur l’oeuvre qui lui est proposée, invité aussi à y retourner.

***

Puisqu’il fait un temps d’anamnèse, de retour amont, et de « scène primitive », en guise de salut, deux strophes de Brisées de Gérard Titus-Carmel (été 2009), un poème qui en comporte vingt, édité à Laon, par Yves Perrine [16].

13

parfois un souvenir qui remonte
le goût du sel      la moire du sable
humide devant la baie devant nos corps
depuis quelle fragile enfance

tant d’amers & soupçons pour enfin
mettre au jour l’ancienne sente
et réveiller tous les cris
sous l’affaissement & les buées

20

il convient à présent d’achever
car il nous faut enjamber la nuit
jusqu’à plus de ténèbres
pour basculer en soi

tête la première retournée là
comme le monde s’est aussi plié
remontant à l’incipit
à la jeune vague.

© Ronald Klapka _ 8 octobre 2009

[1Yves Bonnefoy, Deux Scènes et notes conjointes, aux éditions Galilée, p. 86.

[2ibid. p. 87.

[3Rêver/penser, lettre du 3 septembre 2009.

[4Patrick Née, Pensées sur « la scène primitive », Yves Bonnefoy, lecteur de Jarry et de Lely, éditions Hermann, 2009.

[5Royauté :
Un beau matin, chez un peuple fort doux, un homme et une femme superbes criaient sur la place publique : "Mes amis, je veux qu’elle soit reine !" "Je veux être reine !" Elle riait et tremblait. Il parlait aux amis de révélation, d’épreuve terminée. Ils se pâmaient l’un contre l’autre.
En effet ils furent rois toute une matinée où les tentures carminées se relevèrent sur les maisons, et tout l’après-midi, où ils s’avancèrent du côté des jardins de palmes.
(Arthur Rimbaud, Illuminations).

[6Cf. Patrick Née, Zeuxis auto-analyste, Inconscient et création chez Yves Bonnefoy ; éditions La Lettre volée, juin 2006. Ce livre ne sera pas dissociable pour les chercheurs, de cette étude, tout comme les contributions du chapitre Psychanalyse, de Yves Bonnefoy, Poésie, recherche et savoirs, ouvrage qui rassemble les contributions d’un colloque de Cerisy (août 2006) sous la direction de Daniel Lançon et Patrick Née, et publié chez Hermann, l’année suivante.

[7Pensées..., pp. 8-9.

[8Bonnefoy emploie cet adjectif dans son essai sur Pierre jean Jouve (172), recueilli dans La Vérité de parole et autres essais (Gallimard, Folio, 1995 pp. 469-504 :
« [...] ce qu’on éprouve comme inconscient n’étant en fait que de l’incompris au sein de notre existence, ou pour mieux dire de l’inaimé, du seulement regardé (et du dehors) par cet œil froid, juge, par cet œil mort que Jouve et Bataille, c’est remarquable, ont eu en commun comme hantise [...] »

[9Pensées..., p. 12.

[10La traduction proposée par Yves Bonnefoy : cachée dans un fleuve éternel, je m’appelle Anna Perenna (note additionelle à L’Arrière-pays).

[11J’ai en esprit une phrase de Plotin - à propos de l’Un, me semble-t-il, mais je ne sais plus où ni si je cite correctement : « Personne n’y marcherait comme sur terre étrangère. »

[12v. Un poète figuratif, dans La Vérité de parole et autres essais, pp. 281-296, en particulier son chapitre II : corps, beauté, mais aussi hantise du démembrement.

[13Mots repris d’une chronique antérieure : Dans le vertige nu d’avoir été ce rêve.

[14Le site du Collège des Bernardins garde mémoire de l’événement, et offre en particulier un entretien video avec le peintre.

[15Le site Art Point France en délivre la couverture et la quatrième.

[16La porte, 215 rue Moïse Bodhuin, 02000 Laon.