17/07/2009 — origine ; brève description, mode d’emploi
et qu’on vînt tout à coup me donner de mes nouvelles » [1]
Des « lettres » de la magdelaine [2]) — ont été adressées par courriel depuis octobre 2006, chaque semaine à des lecteurs amis.
Ces lettres [3], désormais chronologiquement archivées « en ligne », notes de travail formalisées, tiennent du journal de lectures et du carnet de recherche ; elles s’inscrivent, dans une visée tant d’exploration que d’échange, à l’école de la littérature comme question [4] en fréquentant quelques uns de ses bords : arts, philosophie, psychanalyse, et ce, au-delà de l’actualité de la parution des livres.
Chaque nouvelle mise en ligne est l’occasion d’un « mot de billet » par le moyen d’une liste de diffusion [5]. Il en indique brièvement le contenu : livres, auteurs abordés.
Les lettres sont, formellement, lisibles à plusieurs niveaux. Le premier, comme une flânerie dans un ou plusieurs livres, citations aidant. Les notes déballent plus amplement la bibliothèque. Les mots-clés [6] appellent aux bons voisinages. Le tout invite le lecteur à effectuer ses propres montages.
[1] André Breton, L’Amour fou, Gallimard, nrf, éd. 1969, p. 11.
C’est là, tout au fond du creuset humain, en cette région paradoxale où la fusion de deux êtres qui se sont réellement choisis restitue à toutes choses les couleurs perdues du temps des anciens soleils, où pourtant aussi la solitude fait rage par une de ces fantaisies de la nature qui, autour des cratères de l’Alaska, veut que la neige demeure sous la cendre, c’est là qu’il y a des années j’ai demandé qu’on allât chercher la beauté nouvelle, la beauté « envisagée exclusivement à des fins passionnelles ».
[...] Il [...] s’agit [...] de cette sorte d’émotion et non d’une autre, j’insiste sur le fait qu’il est impossible de s’y tromper : c’est vraiment comme si je m’étais perdu et qu’on vînt tout à coup me donner de mes nouvelles.
[2] Précisions d’usage :
— Mentions légales : site hébergé par ovh.com.
— Les dispositions relatives au droit d’auteur s’appliquent sur l’ensemble des textes en ligne.
— Quant au nom, ainsi advint-il.
[3] Publiées « en ligne » à/c du 17/07/2009 ; ont été progressivement ajoutées, et harmonisées, des chroniques à l’enseigne de la poésie « pour apprendre à vivre », sur la sollicitation de François Bon, en 2001, suite à une formation de formateurs aux ateliers d’écriture en 1999 permise à la fois par l’établissement de formation et la Maison des écrivains et de la littérature (v. cet ouvrage). Manière avait été prise antérieurement avec la publication en ligne d’éléments du colloque Lignes de vie (1996) consacré à la poète Heather Dohollau, sur le site de l’IUFM de Bretagne.
[4] Literaturnost’ en est l’orient. Roman Jakobson (La Poésie moderne russe, esquisse 1, Prague, 1921, p. 11) l’a formulé ainsi : « L’objet de la science littéraire n’est pas la littérature, mais la « littérarité », ce qui fait qu’une oeuvre est littéraire ou non.